F41. Dimension Trash

Artikel Unbekannt & Julien Heylbroeck
Fusée 41. Dimension Trash
ISBN-13: 978-1-61227-471-3
292 pages

illustration Willy Favre

Anthologie présentée par Artikel Unbekannt et Julien Heylbroeck.

Textes de Gilles Bergal, Sarah Buschmann, Cancereugène, Nelly Chadour, Corvis, Francois Darnaudet, Robert Darvel, Julian C. Hellbroke, Romain D'Huissier, Guy Kermen, Patrice Lamare, Adolf Marx, Charles Nécrorian, Catherine Robert, Christophe Siébert, Brice Tarvel, Artikel Unbekannt vs Schweinhund, Christian Vilà , Kriss Vilà et Zaroff.

Fut un temps où les films de Frank Henenlotter et Brian Yuzna sortaient au cinéma. Où les romans de la collection Gore s'écoulaient à plus de 100.000 exemplaires. Disons-le tout net : cette époque-là est révolue. Hélas. Mais si TRASH est ouvertement nostalgique, pas question de sombrer dans le passéisme. Nous ne sommes pas les enfants, mais les "bâtards" de Gore.

Si nos artisans bouchers se décarcassent, ce n'est pas pour vous servir du réchauffé. Nous sommes certes déférents, mais aspirons aussi à la différence. Car le genre horrifique n'est pas aussi étroit que les bien-pensants voudraient le faire croire, et si la Rivière devient rouge, c'est pour mieux vous présenter toutes les couleurs du TRASH.

Les années ont passé, la Collection Gore est morte depuis longtemps... Mais voilà, son corps allait remonter à la surface heureuse de nos souvenirs. Bon sang, si Daniel Riche avait su qu'un jour Rivière Blanche et TRASH reprendraient une partie du flambeau, gageons qu'il en aurait été particulièrement fier... Du Gore dans la Riviàre, de la Riviàre qui TRASHise, et du TRASH qui en veut enGore. Le confluent de ces trois fleuves s'appelle Dimension TRASH, monstrueuse anthologie des temps présents et des littératures qui saignent.
(Extraits de la préface de David Didelot.)

TABLE DES MATIERES:
Préface de David Didelot
Christian Vilà : Splash !
Adolf Marx : Épilogue du " Vivre ensemble "
Francois Darnaudet : Femmes, plantes et autres machines cruelles
Brice Tarvel : Kotok
Cancereugène : Descente d'organes
Julian C. Hellbroke : Junkfood rampage
Romain D'Huissier : La veuve écarlate
Zaroff : Zomb's short
Sarah Buschmann : Tranche de nuit
Gilles Bergal : Nouvelle vie
Robert Darvel : Killing Joe D'Amato
Patrice Lamare : Allegro ma non troppo
Artikel Unbekannt vs Schweinhund : White trash
Catherine Robert : Je suis méchante
Guy Kermen : Gloriole au glory hole
Corvis : Une heure à tuer
Kriss Vilà : Éventration d'une grenouille
Charles Nécrorian : Les immortels
Nelly Chadour : Sacré gril
Christophe Siébert : La vieille
Postface de Sandy Foulon

lisez un chapitre

Ils ont écrit...

"Ce livre (certains diront « bouquin ») est une belle vitrine de ce que la littérature (certains refuseront ce terme) gore peut offrir de meilleur. Le gore est un genre de fantastique bien particulier qui assume, qui revendique même son extrémisme. C'est sanglant, sale et monstrueux. Tortures, viols en tout genre, le rouge du sang se mélange au noir de la merde pour donner des récits dont l'ignoble se révèle formidablement réjouissant pour les pervers... dont je fais partie. Réjouissant car il faut quand même ajouter que l'humour est un ingrédient quasi-indispensable à ce (mauvais) genre. Humour noir, décalé, très particulier mais humour quand même.

C'est donc un bouquin totalement déconseillé aux âmes sensibles et les nouvelles qu'il renferme sont toutes, sans exceptions, des histoires pour le moins éprouvantes. Seule peut-être la préface... Le livre s'ouvre sur « Splash !» de Christian Vilà (qui signe une autre nouvelle un peu plus loin sous le nom de Kriss Vilà) qui réunit à elle seule toutes les horreurs citées plus haut. Viol, inceste, morts atroces, larves extraterrestres, psychopathes, etc. C'est dégueulasse à souhaits ! Et l’anthologie se termine avec « La Vieille » de Christophe Siébert qui décrit la lente décomposition d'un corps... et de l'esprit qu'il contient.

Entre les deux ? Rien que du bon ou presque. Je ne vais pas détailler l'ensemble du volume mais on peut quand même remarquer le terrible « Kotok » de Brice Tarvel, le très bon « Junkfood Rampage » de Julian C. Hellbroke, et surtout l'éprouvant « Une heure à tuer » de Corvis, qui ferait presque passer les nouvelles pourtant gratinées de zaroff, Gilles Bergal, Robert Darvel pour d'aimables bleuettes. (Non, là je déconne, Tous les textes sont vraiment « hard ».)

Un dernier mot pour distinguer « Sacré gril » de Nelly Chadour qui associe d'une manière vraiment particulière religion, cuisine et sexe dans une histoire qui donne faim. Vous ajouterez à tout ça une chouette préface et une présentation des livres de la collection Trash (tous indispensables bien sûr) et vous obtenez ce bouquin sulfureusement nécessaire et essentiel à toute bibliothèque « horrifique » qui se respecte. Bref.... un achat obligatoire !"
Fantasio

"Attention, âmes sensibles s’abstenir ! Dimension Trash est une anthologie rendant hommage à la fois à la mythique collection « Gore » du Fleuve noir, et à Trash éditions qui, depuis quelques années, a repris le flambeau. Le programme est donc sale, suant et sanglant, fait de stupre, de foutre et autres liquides internes, de sadisme et de pornographie, cherchant parfois à franchir les limites de la transgression."

Quant à Cancereugène, présent au sommaire du recueil avec la nouvelle "Descente d'organes", il évoque le travail de ses petits camarades en ces termes :

"L'ensemble est copieux, gouleyant, amusant, horrible, vomitif, distrayant... allez, prenez les adjectifs de votre choix... en tout cas, ce n'est pas recommandé à toutes les sensibilités.
Vous voilà prévenus..."
Maestro

L'anthologie Dimension Trash est sortie il y a peu et le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle tient ses promesses.
En effet, sur les cendres de la défunte et mythique Collection Gore, on se propose ici d'être tout sauf politiquement correct.
paperblog

Dimension Trash est ainsi un magnifique recueil de nouvelles plein de surprise, de sang, de violence, de sexe.
L'amateur d'horreur extrême ne peut qu'apprécier la démarche, et cela lui donnera envie de partir à la découverte de Trash Edition, empli d’œuvres aussi malsaines que les histoires contées ici.
Imaginarium

Quant à ceux qui, tout simplement, s'ennuient à mourir devant la platitude et la morosité de nos consternantes rentrées littéraires, nous leur conseillons d'entrer, à leurs risques et périls, dans ces pages de chair et de sang. Ne cherchez pas plus loin : le meilleur est là.
Superflux

Néanmoins, de ma courte expérience, je peux dire que celui-ci est particulièrement bien équilibré, proposant un ensemble de nouvelles diversifiées et de qualité. Je suis vraiment fière d'en faire partie, plus encore maintenant que j'ai pu découvrir le niveau des textes qui le composent. Pour ceux qui suivent TRASH, pour ceux qui apprécient la littérature sanglante ou ceux qui veulent la découvrir, ce recueil en présente un échantillon, écoeurant parfois, affreux souvent, mais aussi tout à fait savoureux.
Amaranth