2098. 33ème Itération

Yvan Bidiville
2098. 33e Itération
ISBN-13: 978-1-61227-132-3
280 pages

illustration: Sylvain Demierre

Lausanne, 2035. Dans une Suisse fasciste et islamophobe, les prothèses cérébrales sont omniprésentes. Elles apportent le savoir et symbolisent la réussite.

Léo Siegfried est un inspecteur en bout de course : son implant est dépassé depuis des années et seules les drogues lui permettent de suivre le rythme imposé par les jeunes recrues. Mais il connaît l'identité d'un tueur en série insaisissable, l'usurpateur, l'assassin des inventeurs de la prothèse IMProve, et il n'a plus qu'à le démasquer pour obtenir la mise à jour hardware dont il a désespérément besoin. Mais son esprit sera-t-il assez fort pour traverser la 33e ITERATION?

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Attention, accrochez-vous, ce bouquin va vous emmener très loin dans un délire de plus en plus profond au fur et à mesure du déroulement du récit ! Ce magnifique roman allie avec bonheur l'anticipation scientifique, la fiction politique, et une enquête passionnante.
Fantasio

Ce roman est paranoïaque : il n'est pas évident de savoir qui est qui et vos sens peuvent jouer contre vous, entraînant des situations mortelles et rarement contrôlable.
Allan Dujiperou
Fantastinet

Interview de l'auteur

Au-delà des péripéties policières, du sang versé et des dialogues vifs voire acérés qui donnent un cruel dynamisme à l'ensemble, Yvan Bidiville aime semer le doute. Les hallucinations de son inspecteur génèrent un va-et-vient entre ces mirages et l'intrigue proprement dite, une ambiguïté récurrente qui accroît chez le lecteur la sensation d'un monde lourd de menaces.
Le Courrier

Polar cyberpunk teinté de prospective proche, roman intéressant mais perfectible, signé d'Yvan Bidiville, jeune auteur suisse quasi-débutant (après des livres publiés à compte d'auteur), 33e itération se révèle une sympathique découverte, et nous prouve, s'il en était encore besoin, la vitalité de la communauté suisse de l'imaginaire.
Bruno Para
NooSFere

33e Itération scotche d'abord par son ton, son style volontairement cru, direct, transpirant voire suintant
Maestro
Wagoo

Par les questions qu'il pose, ce roman aurait aussi été à sa place dans des collections plus exigeantes sur la rigueur scientifique que, malgré la volonté de brouiller les pistes dans la présentation alternée des deux fils temporels, l'auteur a appliquée. Il pourrait être qualifié de « hard science », encore plus que de « cyberpunk ». Offrez-lui une, deux, voire plus, itérations de lecture...
PhenixWeb