N152. Panthera et le Démon

Pierre-Alexis Orloff
Noire  152. Panthéra et le Démon
ISBN-13: 978-1-64932-095-7
292 pages - 22 euros


illustration: Christine Clavel.


Ce n’était pas un spécimen très impressionnant, à l’échelle des démons. Il ne mesurait qu’à peine un mètre quatre-vingt-dix et, s’il se déplaçait sur quatre jambes bizarrement jointes à son bassin, une devant, trois derrière, il n’avait que deux bras — certes terminés par des mains aux griffes non rétractiles crochues, aussi tranchantes que des rasoirs. Ces détails, le Hauptmann Burgmüller ne les remarqua que du coin de l’œil car toute son attention fut immédiatement accaparée par ce qui tenait lieu de visage à la créature : un cercle blanchâtre séparé en deux moitiés quasi égales par un trait horizontal sombre, comme tracé au crayon. Les organes de la vue, s’ils existaient, n’étaient pas apparents.
 
C’est la fin : le plan retors de Dramyog-N’yelk, enfin révélé, rend toutes autres considérations caduques puisque, si le démon arrive à ses fins, l’univers cessera d’exister. Ceux qui le combattent, aux premiers rangs desquels Tanya Morin, Antoine Carlier, François Renouard et leurs alliés faëriens Érynia et Sargo, se voient contraints de s’allier à leurs pires ennemis, Marcel Duchard, Bertha Windgassen et Heinrich von Verschtaufen, pour contrer cette menace extradimensionnelle.


Leurs chances de succès sont bien minces mais, même s’ils doivent réussir, deux questions se posent à eux. Pourront-ils sauver Panthéra ?, la première, est déjà douloureuse, mais n’est rien auprès de la seconde : Ne seront-ils pas obligés de la tuer eux-mêmes ?
 
Ici s’achève le roman-feuilleton Panthéra, première et dernière œuvre publiée par le mystérieux Pierre-Alexis Orloff qui s’est tragiquement suicidé après avoir inscrit le mot Fin sur l’ultime page de son manuscrit. RIP.

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