N34. Au Château d'Alcool
François Darnaudet
Noire 34. Au Château d'Alcool
ISBN-13: 978-1-61227-056-2
204 pages
illustration Alain Barat
"Six heures plus tard, mon travail étant achevé depuis longtemps, alors que je rêvassais en regardant les chiottes désertes en face de moi, la sonnerie du téléphone me fait sursauter.
- Allô, Monsieur Gras ? Avez-vous terminé votre travail ?
La voix est grave, le ton sûr comme celui d'un chauve. Je ne suis pas déçu par ce premier contact avec mon tueur de patron.
- Le carnage final est totalement pété, comme vous le vouliez... C'est véritablement l'oeuvre d'un névrosé...
- Nous n'en attendions pas moins de votre part !"
Au château d'Alcool, le film qui tue a encore frappé ! Mais, cette fois, les flics ont récupéré une vieille cassette VHS avec l'Å“uvre démoniaque. Pour visionner cette horreur cinématographique, il n'y a guère qu'un seul volontaire : Julien Gras, auteur de série Z, journaliste pigiste, smicard littéraire et père de la craquante Cuivre. Comme les bonnes nouvelles n'arrivent jamais seules, la bande au célèbre Le Mosque demande à Julien de travailler sur un scénario étrange où la fin doit être rédigée par un névrosé. Avec toutes ces sollicitions, ça va être la vie de château... d'Alcool !
François Darnaudet est né en 1959 à Auch. Depuis, il a travaillé pour le professeur Choron et Alain Dorémieux, écrit deux Poulpe, six Rivière Blanche et quinze autres romans de littérature populaire. Avec ce thriller humoristique, il réalise, après Daguerra, sa seconde incursion littéraire dans le Cinéma Bis. Son propre roman préféré reste néanmoins Trois guerres pour Emma, toujours en Rivière Blanche.
Ils ont écrit...
Fantasio
j'ai vécu ce roman comme un moment unique de belle lecture à laquelle je vous invite quitte à vous demander de croiser votre avis et le mien.
Rayon Polar
un livre comme je les aime : divertissant, plaisant, amusant, alerte, prenant, dénué de digressions vaseuses. Une véritable récréation.
Paul Maugendre
l'histoire se dévore à travers une écriture fluide, légère, presque classique et parfois drôle.
L'Indépendant
Bref, un excellent roman de gare par un des meilleurs auteurs du genre, où le polar frôle le fantastique. Cher François Darnaudet, soyez plus productif, nous vous lirons avec grand plaisir.
PhenixWeb
Avec ses petits clins d'oeil au monde du polar au travers de pseudos plus ou moins identifiables, le livre est aussi un hommage au cinéma Bis, Z, au gore et à l'horreur. Les poncifs du genre foncitonnent : on a l'impression d'enfiler une bonne vieille paire de chaussons et de se promener, peinard, dans le roman. Ce qui n'empêche pas de se poser des questions et qu'un certain suspense se déploie. On est là dans la littérature populaire, pas loin de la série angoisse du Fleuve Noir (en plus burlesque tout de même). Avec un sujet cinématographique : le film qui tue. Oui, le film qui tue comme un fantasme absolu pour les fantatiques de la catharsis... Fortement conseillé.
L'Indic